Un nouvel espoir pour le pays des Cèdres? - 11/04/2013
Le pays fait face, depuis deux ans, à la montée des tensions sectaires liées aux évènements tragiques en Syrie.
En application des principes immuables de neutralité qui ont de tous temps caractérisé notre politique interne, les grands ténors de la politique locale cherchent désespérément à maintenir l’équilibre, tout en évitant de contrarier les grands maîtres d’antan.
En vue des développements récents, les voilà essoufflés.
Après près de 35 ans de tiraillements et de guerres intestines stériles, le pays se trouve à bout de souffle. Son infrastructure est à plat. Nous devrons revoir notre copie à tous les niveaux. Que ce soit au niveau des ressources humaines, eau, électricité, routes, autoroutes, écoles, universités, hôpitaux, institutions financières, pour ne nommer que les plus flagrants, …
Nous avons été laissés pour compte.
Il est nécessaire de rattraper le temps perdu.
Dans sa conférence de presse appuyant la candidature de M. Tammam Salam comme premier ministre, le président du Parlement a annoncé qu’un nouveau chapitre dans l’histoire du Liban vient de commencer.
Donnons à nos politiciens le bénéfice du doute.
Fini l’ère de la politique politicienne, des corrompus, et des vendus, des bandits.
Débute l’ère de la construction !
A-t-on le droit de croire au Père Noel, après tant d’années de débauche et de destruction massive ?
Est-ce enfin le printemps du Liban ?
Essayons … qu’avons-nous à perdre. Nous sommes de toute façon immunisés aux déceptions à répétition.
Il paraît que nous avons découvert des gisements de pétrole et de gaz au large de nos côtes.
Une manne qui tombe du ciel qui, si elle est bien gérée nous permettra de rejoindre le monde civilisé.
En cette occasion, et avant que cette manne ne s’évapore, nous pourrons apprendre de nos anciens maîtres les français, et adopter une Charte de moralisation de la vie politique libanaise.
Cette initiative sera-t-elle à l’ordre du jour du nouveau Premier ministre ?
Nous saluons la nomination de M. Tammam Salam, plébiscité par l’écrasante majorité d’une classe politique en quête de légitimité.
Un Premier ministre, qui pour la première fois dans l’histoire de notre pays, semble avoir été choisi sans consentement du régime syrien.
Désireux de se présenter comme un candidat indépendant, le nouveau premier ministre, a souligné lors d'une de ses premières conférences de presse qu'il ne cèdera pas à la pression de n'importe quel courant politique, interne ou externe, et qu’il œuvrera afin pour nommer un gouvernement d'intérêt nationale composé de technocrates capable d’amener le pays a bon port. Un gouvernement qui privilégiera le dialogue entre les différentes composantes politiques du pays et qui aura pour objectif ultime de préparer les élections législatives du mois de juin.
Le consensus – on pourrait ajouter volontiers – qui s’est imposé comme par enchantement - autour de la candidature de M. Salam est la plus grande preuve de l'intention des forces politiques de trouver un consensus pour sauver le pays et retrouver la stabilité, l’équilibre et la prospérité.
La famille de M. Salam est l'une des plus influentes de l’histoire du Liban. Issu d’une grande famille Beyrouthine, son grand-père a été député au Parlement ottoman et une figure nationaliste au cours du mandat colonial français, et son père, un premier ministre connu comme un ardent nationaliste arabe qui a refusé de compromettre ses principes face à l’occupant au nom de : «Un Liban, pas deux » et de « Ni vainqueur, ni vaincu ».
M. Salam sera à la tête d'un nouveau gouvernement dont beaucoup espèrent pourra surmonter l'impasse politique dangereuse qui a mené au blocage à tous les niveaux ; politique, économique et moral.
Un travail difficile, dans un contexte local et régional pour le moins complexe.
M. Salam, dont le nom est reconnu pour avoir longtemps servi le Liban, doit faire face à une liste encore plus impressionnante de défis que d'habitude pour un Premier ministre libanais.
E.C
En application des principes immuables de neutralité qui ont de tous temps caractérisé notre politique interne, les grands ténors de la politique locale cherchent désespérément à maintenir l’équilibre, tout en évitant de contrarier les grands maîtres d’antan.
En vue des développements récents, les voilà essoufflés.
Après près de 35 ans de tiraillements et de guerres intestines stériles, le pays se trouve à bout de souffle. Son infrastructure est à plat. Nous devrons revoir notre copie à tous les niveaux. Que ce soit au niveau des ressources humaines, eau, électricité, routes, autoroutes, écoles, universités, hôpitaux, institutions financières, pour ne nommer que les plus flagrants, …
Nous avons été laissés pour compte.
Il est nécessaire de rattraper le temps perdu.
Dans sa conférence de presse appuyant la candidature de M. Tammam Salam comme premier ministre, le président du Parlement a annoncé qu’un nouveau chapitre dans l’histoire du Liban vient de commencer.
Donnons à nos politiciens le bénéfice du doute.
Fini l’ère de la politique politicienne, des corrompus, et des vendus, des bandits.
Débute l’ère de la construction !
A-t-on le droit de croire au Père Noel, après tant d’années de débauche et de destruction massive ?
Est-ce enfin le printemps du Liban ?
Essayons … qu’avons-nous à perdre. Nous sommes de toute façon immunisés aux déceptions à répétition.
Il paraît que nous avons découvert des gisements de pétrole et de gaz au large de nos côtes.
Une manne qui tombe du ciel qui, si elle est bien gérée nous permettra de rejoindre le monde civilisé.
En cette occasion, et avant que cette manne ne s’évapore, nous pourrons apprendre de nos anciens maîtres les français, et adopter une Charte de moralisation de la vie politique libanaise.
Cette initiative sera-t-elle à l’ordre du jour du nouveau Premier ministre ?
Nous saluons la nomination de M. Tammam Salam, plébiscité par l’écrasante majorité d’une classe politique en quête de légitimité.
Un Premier ministre, qui pour la première fois dans l’histoire de notre pays, semble avoir été choisi sans consentement du régime syrien.
Désireux de se présenter comme un candidat indépendant, le nouveau premier ministre, a souligné lors d'une de ses premières conférences de presse qu'il ne cèdera pas à la pression de n'importe quel courant politique, interne ou externe, et qu’il œuvrera afin pour nommer un gouvernement d'intérêt nationale composé de technocrates capable d’amener le pays a bon port. Un gouvernement qui privilégiera le dialogue entre les différentes composantes politiques du pays et qui aura pour objectif ultime de préparer les élections législatives du mois de juin.
Le consensus – on pourrait ajouter volontiers – qui s’est imposé comme par enchantement - autour de la candidature de M. Salam est la plus grande preuve de l'intention des forces politiques de trouver un consensus pour sauver le pays et retrouver la stabilité, l’équilibre et la prospérité.
La famille de M. Salam est l'une des plus influentes de l’histoire du Liban. Issu d’une grande famille Beyrouthine, son grand-père a été député au Parlement ottoman et une figure nationaliste au cours du mandat colonial français, et son père, un premier ministre connu comme un ardent nationaliste arabe qui a refusé de compromettre ses principes face à l’occupant au nom de : «Un Liban, pas deux » et de « Ni vainqueur, ni vaincu ».
M. Salam sera à la tête d'un nouveau gouvernement dont beaucoup espèrent pourra surmonter l'impasse politique dangereuse qui a mené au blocage à tous les niveaux ; politique, économique et moral.
Un travail difficile, dans un contexte local et régional pour le moins complexe.
M. Salam, dont le nom est reconnu pour avoir longtemps servi le Liban, doit faire face à une liste encore plus impressionnante de défis que d'habitude pour un Premier ministre libanais.
E.C