Confiance en l’armée, gardienne de l’intérêt national
Après un été fort mouvementé, le mois de septembre fut calme pour le Liban, quoique peu agréable compte tenu des rapports qui furent publiés sur les chiffres du tourisme et des revenus. Hélas, il demeure difficile de croire à un calme au Liban sur le long terme. La situation en Syrie ne semble pas se calmer malgré les promesses faites par Assad sur les armes chimiques : il suffise qu’un des acteurs de la crise syrienne fasse un faux pas et les conflits internationaux à l’arrière-goût de guerre froide reprendront lieu. Il est évident qu’une décision de l’Iran, du gouvernement Assad ou de l’ASL affectera l’équilibre du Liban. Tel est donc le mal du Liban, qui dépend malheureusement indéfiniment de son voisin, économiquement et politiquement.
Il est cependant déraisonnable de dire que le Liban est totalement soumis aux pays voisins et qu’il n’a aucun pouvoir sur son avenir. En effet, il demeure malgré tout un État démocratique et indépendant. Si il existe une entité dans laquelle la corruption n’est au pire que très peu présente, c’est l’armée. C’est à elle que doit à présent faire confiance le Liban pour assurer la sécurité, mais surtout pour prouver que la neutralité politico-religieuse et encore possible et que c’est à travers elle que la prospérité peut être établie.
L’armée a montré qu’elle était capable (du moins pour le moment) d’assurer la protection du pays, notamment suite à son accord avec le Parti de Dieu grâce auquel elle peut contrôler elle-même les entrées et les sorties de la région du Hezbollah de la banlieue Sud. Elle prouve qu’elle n’hésitera pas à intervenir en cas de conflits interconfessionnels, comme elle l’a fait ce samedi 28 septembre en se déployant à Baalbeck suite à un rixe entre une famille sunnite et le Hezbollah donnant lieu à quatre morts. Enfin, elle prépare un renforcement sécuritaire à Tripoli.
Le Liban ne finira évidemment pas sous la loi martiale. Les libanais doivent au contraire être rassurés et savoir que l’intérêt général du pays est encore représenté. C’est de ces bases qu’ils doivent partir pour garder espoir dans le pays et se dire que la corruption et la mixité idéologique ne dévoreront pas le pays. Seule la confiance pourra nous sauver.
C.G
Après un été fort mouvementé, le mois de septembre fut calme pour le Liban, quoique peu agréable compte tenu des rapports qui furent publiés sur les chiffres du tourisme et des revenus. Hélas, il demeure difficile de croire à un calme au Liban sur le long terme. La situation en Syrie ne semble pas se calmer malgré les promesses faites par Assad sur les armes chimiques : il suffise qu’un des acteurs de la crise syrienne fasse un faux pas et les conflits internationaux à l’arrière-goût de guerre froide reprendront lieu. Il est évident qu’une décision de l’Iran, du gouvernement Assad ou de l’ASL affectera l’équilibre du Liban. Tel est donc le mal du Liban, qui dépend malheureusement indéfiniment de son voisin, économiquement et politiquement.
Il est cependant déraisonnable de dire que le Liban est totalement soumis aux pays voisins et qu’il n’a aucun pouvoir sur son avenir. En effet, il demeure malgré tout un État démocratique et indépendant. Si il existe une entité dans laquelle la corruption n’est au pire que très peu présente, c’est l’armée. C’est à elle que doit à présent faire confiance le Liban pour assurer la sécurité, mais surtout pour prouver que la neutralité politico-religieuse et encore possible et que c’est à travers elle que la prospérité peut être établie.
L’armée a montré qu’elle était capable (du moins pour le moment) d’assurer la protection du pays, notamment suite à son accord avec le Parti de Dieu grâce auquel elle peut contrôler elle-même les entrées et les sorties de la région du Hezbollah de la banlieue Sud. Elle prouve qu’elle n’hésitera pas à intervenir en cas de conflits interconfessionnels, comme elle l’a fait ce samedi 28 septembre en se déployant à Baalbeck suite à un rixe entre une famille sunnite et le Hezbollah donnant lieu à quatre morts. Enfin, elle prépare un renforcement sécuritaire à Tripoli.
Le Liban ne finira évidemment pas sous la loi martiale. Les libanais doivent au contraire être rassurés et savoir que l’intérêt général du pays est encore représenté. C’est de ces bases qu’ils doivent partir pour garder espoir dans le pays et se dire que la corruption et la mixité idéologique ne dévoreront pas le pays. Seule la confiance pourra nous sauver.
C.G