Le Liban, un pays corrompu jusqu’à la moelle osseuse - mais qui est responsable ?
Le Liban est une terre très fertile pour la corruption. La corruption est malheureusement devenue un mode de vie.
Le Liban se place parmi les 50 pays les plus corrompus du monde. Dans le dernier rapport de Transparency International, le Liban fut classé 128e sur 174 pays sondés par, l’organisme de surveillance de l’indice de corruption dans le monde.
Le Liban fut classé 14e sur les 21 pays arabes, devançant uniquement les Comores, la Syrie, le Yémen, la Libye, l'Irak, le Soudan et la Somalie. L’Arabie Saoudite fut classée 66e, et le Qatar et les Emirats Arabes Unis 27e.
Selon une étude menée par un organisme local, The Lebanese Transparency Association, plus de 60% des libanais payent des pots de vin pour faciliter l’accès à des services administratifs, et plus de 25% estiment que le chantage est la seule façon d'obtenir un droit. Il parait aussi, que les secteurs les plus touchés par la corruption sont l’alimentation et les produits pharmaceutiques.
Comment pouvons-nous continuer à vivre dans un pays où la fraude et la corruption sont devenues monnaie courante, voir un mode de vie ?
La corruption ne comprend pas uniquement le fait de payer des pots de vin en échange d’un service, elle s’étend aussi à tous les niveaux et touche nombre de secteurs. Elle existe sous toutes ses formes, y compris le népotisme, le favoritisme, le clientélisme, et le détournement de fonds.
Il est temps de s’attaquer de manière efficace ce fléau qui ronge notre société et porte préjudice aux fondements même de notre pays.
L’exemple se donne par le haut.
Idéalement, le gouvernement devrait faire de la lutte anti-corruption une priorité nationale. Il pourrait commencer par adopter des mesures anti-corruption qui toucheraient dans une première phase le lobbying, le financement politique, les dépenses publiques, les appels d’offres publiques, pour citer les domaines les plus flagrants.
En parallèle, il devrait enclencher une refonte en profondeur du système d'éducation, et introduire à forte dose des programmes d’instruction civique et éthique.
Ces mesures seraient alors accompagnées de lois sur la protection des dénonciateurs et sur la liberté de l'information, ne serait-ce que pour encourager la transparence et la bonne application des règles de droit.
Malheureusement au point où nous en sommes, nous devons nous armer de patience avant de voir un tel sujet ajouté à l’ordre du jour du gouvernement.
La corruption qui ronge notre société est un cancer. Je fais donc appel à la nouvelle génération pour mettre tout poids dans la balance pour le vaincre. Nous devons nous attaquer aux racines du problème, et ne pas nous laisser faire.
A nous de prendre l'initiative, parce que cette fois-ci le salut ne viendra pas de l'extérieur. Le mal est en nous, il nous ronge. Il faudrait l'extirper par la force, l'exorciser.
On dit souvent qu’un peuple a le gouvernement qu’il mérite. Commençons par le changement d’attitude et d’habitudes à la maison, s’en suivra un changement de culture au sein du politique et de l’administratif.
Si nous voulons qu’un jour notre pays rejoigne le club des pays « civilisés », il faudrait se serrer les coudes et travailler ensemble pour une refonte en profondeur du système d'éducation, de la fonction publique, et de l’État.
Mobilisons-nous alors pour qu’un jour, non lointain je l’espère, le Liban soit classé 1er par Transparency International, devant le Danemark.
E.C
Le Liban se place parmi les 50 pays les plus corrompus du monde. Dans le dernier rapport de Transparency International, le Liban fut classé 128e sur 174 pays sondés par, l’organisme de surveillance de l’indice de corruption dans le monde.
Le Liban fut classé 14e sur les 21 pays arabes, devançant uniquement les Comores, la Syrie, le Yémen, la Libye, l'Irak, le Soudan et la Somalie. L’Arabie Saoudite fut classée 66e, et le Qatar et les Emirats Arabes Unis 27e.
Selon une étude menée par un organisme local, The Lebanese Transparency Association, plus de 60% des libanais payent des pots de vin pour faciliter l’accès à des services administratifs, et plus de 25% estiment que le chantage est la seule façon d'obtenir un droit. Il parait aussi, que les secteurs les plus touchés par la corruption sont l’alimentation et les produits pharmaceutiques.
Comment pouvons-nous continuer à vivre dans un pays où la fraude et la corruption sont devenues monnaie courante, voir un mode de vie ?
La corruption ne comprend pas uniquement le fait de payer des pots de vin en échange d’un service, elle s’étend aussi à tous les niveaux et touche nombre de secteurs. Elle existe sous toutes ses formes, y compris le népotisme, le favoritisme, le clientélisme, et le détournement de fonds.
Il est temps de s’attaquer de manière efficace ce fléau qui ronge notre société et porte préjudice aux fondements même de notre pays.
L’exemple se donne par le haut.
Idéalement, le gouvernement devrait faire de la lutte anti-corruption une priorité nationale. Il pourrait commencer par adopter des mesures anti-corruption qui toucheraient dans une première phase le lobbying, le financement politique, les dépenses publiques, les appels d’offres publiques, pour citer les domaines les plus flagrants.
En parallèle, il devrait enclencher une refonte en profondeur du système d'éducation, et introduire à forte dose des programmes d’instruction civique et éthique.
Ces mesures seraient alors accompagnées de lois sur la protection des dénonciateurs et sur la liberté de l'information, ne serait-ce que pour encourager la transparence et la bonne application des règles de droit.
Malheureusement au point où nous en sommes, nous devons nous armer de patience avant de voir un tel sujet ajouté à l’ordre du jour du gouvernement.
La corruption qui ronge notre société est un cancer. Je fais donc appel à la nouvelle génération pour mettre tout poids dans la balance pour le vaincre. Nous devons nous attaquer aux racines du problème, et ne pas nous laisser faire.
A nous de prendre l'initiative, parce que cette fois-ci le salut ne viendra pas de l'extérieur. Le mal est en nous, il nous ronge. Il faudrait l'extirper par la force, l'exorciser.
On dit souvent qu’un peuple a le gouvernement qu’il mérite. Commençons par le changement d’attitude et d’habitudes à la maison, s’en suivra un changement de culture au sein du politique et de l’administratif.
Si nous voulons qu’un jour notre pays rejoigne le club des pays « civilisés », il faudrait se serrer les coudes et travailler ensemble pour une refonte en profondeur du système d'éducation, de la fonction publique, et de l’État.
Mobilisons-nous alors pour qu’un jour, non lointain je l’espère, le Liban soit classé 1er par Transparency International, devant le Danemark.
E.C