« Enterrer la haine et la vengeance », il est temps ! - 18/03/2013
Un cri du fond du cœur !!
Le titre du dernier ouvrage écrit par l’ancien diplomate et journaliste libanais Ghassan Tuéni en 2009, résume en une seule phrase, la mission à laquelle doivent faire face tous les libanais aujourd’hui.
Il est temps, après quinze ans de guerre (1975-1990), d’occupation syrienne et israélienne, et d’une série d’as...sassinats entre 2005 et 2007, « d’enterrer la haine et la vengeance ».
Les gens ont assez subi, les jeunes veulent pouvoir tracer leur propre chemin sans avoir à subir une instabilité constante, qui bloque le marché du travail et freine tout progrès social.
Le Liban doit se réconcilier avec son passé. Le moment est venu de pardonner et de tourner la page.
On ne peut pas oublier l’appel lancé par Ghassan Tuéni le 17 mars 1978 à l’ONU alors que son pays était déchiré par la guerre civile : « Laissez vivre mon peuple! ».
Il y a quelques années, on se demandait encore si le peuple libanais avait vraiment envie de prendre son destin en main et de vivre. Aujourd’hui la réponse est claire. Plus personne ne veut revivre les malheurs du passé.
La nouvelle génération n’a pas vécu la guerre, et ne veux surtout pas la connaître. Les jeunes aspirent à un Liban riche en opportunités, uni par sa diversité, et conscient du potentiel que représente son peuple.
Les propos sectaires ne font que rouvrir les plaies du passé. La violence ne fait qu’attiser la haine entre les diverses confessions.
Laissez nos jeunes vivre, rêver et s’épanouir. Laissez chacun d’entre eux devenir maître de son destin. J’en appelle aux responsables politiques et aux chefs religieux de ne plus bourrer le crane des jeunes avec des idées sectaires qui divisent les libanais, mais plutôt de les accompagner dans leur parcours vers l’avenir, de les former à devenir de bons citoyens, responsables, vigilants, honnêtes et fiers d’appartenir à ce magnifique Liban; tout cela, dans l’espoir d’un meilleur lendemain pour tous.
Donnons-leur la possibilité d’agir, de s’investir, et de militer pour ce pays qui a besoin aujourd’hui, plus que jamais, d’un souffle nouveau, frais et jeune.
Il n-y-a rien de plus enchantant que de voir des jeunes unis, marchant la tête relevée, fiers de leurs valeurs, de leur histoire, de leur patrie, et portant haut les couleurs de leur pays.
On dirait que le Liban d’aujourd’hui régresse. Après quelques années [exceptionnelles] d’espoir, on voit les chrétiens et les musulmans se recroqueviller. Le sectarisme reprend le dessus et nous ramène des dizaines d’années en arrière.
Il est temps de tourner définitivement la page sur le passé et insuffler un message national d’unité et de paix.
Personne ne devrait se sentir menacé. Chrétiens et musulmans sont chez eux, ils vivent et cohabitent ensemble depuis des siècles, et aucun d’entre eux ne devrait même imaginer pouvoir vivre sans l’autre.
Tous ces discours qui poussent à la marginalisation et à la peur ne font que nuire à l’avenir du pays.
Il faudrait que les jeunes dépassent le stade sectaire de chrétiens versus musulmans.
Aujourd’hui, au 21ème siècle, nos préoccupations sont autres. Nous devons savoir affronter la mondialisation et à la compétitivité internationale. Il nous revient de dénicher les opportunités, créer des emplois, et aspirer à devenir les meilleurs. Nous ne voulons pas faire la guerre et nous entretuer.
Nos défis sont énormes. Le Liban est un pays riche, d’une part par son sol très fertile, et d’une autre part par sa diversité culturelle et religieuse qui le rendent unique.
J’appelle tous nos politiciens à s’inspirer des grands Hommes que le Liban a connus à travers son histoire, pour redresser le pays et lui insuffler un nouveau message d’espoir.
Je pense surtout au défunt Ghassan Tuéni qui s’exprimait toujours à travers le spectre de l'intégrité et de la crédibilité. Ses positions n'ont jamais été sectaires ni hostiles. Un homme qui était ouvert à tous les points de vue. La seule chose qu'il ne pouvait pas tolérer, disait-il, c’est la violence.
C'est dans cet esprit qu'il a invité toutes les parties, le jour de l'enterrement de son fils, Gebran Tuéni, probablement le plus triste de sa vie, « d’enterrer la vengeance et la haine et de mettre un terme au cercle vicieux de la violence. »
J’appelle tous ceux qui croient dans ce pays, et tous ceux qui ont espoir qu’un jour le Liban renouera avec les années d’or et pour lequel tant de martyrs ont donné leur vie, de sortir et de crier tout haut: « laissez-moi vivre ! »
Ensemble, jeunesse du Liban, faisions de ce rêve une réalité !
E.C
Il est temps, après quinze ans de guerre (1975-1990), d’occupation syrienne et israélienne, et d’une série d’as...sassinats entre 2005 et 2007, « d’enterrer la haine et la vengeance ».
Les gens ont assez subi, les jeunes veulent pouvoir tracer leur propre chemin sans avoir à subir une instabilité constante, qui bloque le marché du travail et freine tout progrès social.
Le Liban doit se réconcilier avec son passé. Le moment est venu de pardonner et de tourner la page.
On ne peut pas oublier l’appel lancé par Ghassan Tuéni le 17 mars 1978 à l’ONU alors que son pays était déchiré par la guerre civile : « Laissez vivre mon peuple! ».
Il y a quelques années, on se demandait encore si le peuple libanais avait vraiment envie de prendre son destin en main et de vivre. Aujourd’hui la réponse est claire. Plus personne ne veut revivre les malheurs du passé.
La nouvelle génération n’a pas vécu la guerre, et ne veux surtout pas la connaître. Les jeunes aspirent à un Liban riche en opportunités, uni par sa diversité, et conscient du potentiel que représente son peuple.
Les propos sectaires ne font que rouvrir les plaies du passé. La violence ne fait qu’attiser la haine entre les diverses confessions.
Laissez nos jeunes vivre, rêver et s’épanouir. Laissez chacun d’entre eux devenir maître de son destin. J’en appelle aux responsables politiques et aux chefs religieux de ne plus bourrer le crane des jeunes avec des idées sectaires qui divisent les libanais, mais plutôt de les accompagner dans leur parcours vers l’avenir, de les former à devenir de bons citoyens, responsables, vigilants, honnêtes et fiers d’appartenir à ce magnifique Liban; tout cela, dans l’espoir d’un meilleur lendemain pour tous.
Donnons-leur la possibilité d’agir, de s’investir, et de militer pour ce pays qui a besoin aujourd’hui, plus que jamais, d’un souffle nouveau, frais et jeune.
Il n-y-a rien de plus enchantant que de voir des jeunes unis, marchant la tête relevée, fiers de leurs valeurs, de leur histoire, de leur patrie, et portant haut les couleurs de leur pays.
On dirait que le Liban d’aujourd’hui régresse. Après quelques années [exceptionnelles] d’espoir, on voit les chrétiens et les musulmans se recroqueviller. Le sectarisme reprend le dessus et nous ramène des dizaines d’années en arrière.
Il est temps de tourner définitivement la page sur le passé et insuffler un message national d’unité et de paix.
Personne ne devrait se sentir menacé. Chrétiens et musulmans sont chez eux, ils vivent et cohabitent ensemble depuis des siècles, et aucun d’entre eux ne devrait même imaginer pouvoir vivre sans l’autre.
Tous ces discours qui poussent à la marginalisation et à la peur ne font que nuire à l’avenir du pays.
Il faudrait que les jeunes dépassent le stade sectaire de chrétiens versus musulmans.
Aujourd’hui, au 21ème siècle, nos préoccupations sont autres. Nous devons savoir affronter la mondialisation et à la compétitivité internationale. Il nous revient de dénicher les opportunités, créer des emplois, et aspirer à devenir les meilleurs. Nous ne voulons pas faire la guerre et nous entretuer.
Nos défis sont énormes. Le Liban est un pays riche, d’une part par son sol très fertile, et d’une autre part par sa diversité culturelle et religieuse qui le rendent unique.
J’appelle tous nos politiciens à s’inspirer des grands Hommes que le Liban a connus à travers son histoire, pour redresser le pays et lui insuffler un nouveau message d’espoir.
Je pense surtout au défunt Ghassan Tuéni qui s’exprimait toujours à travers le spectre de l'intégrité et de la crédibilité. Ses positions n'ont jamais été sectaires ni hostiles. Un homme qui était ouvert à tous les points de vue. La seule chose qu'il ne pouvait pas tolérer, disait-il, c’est la violence.
C'est dans cet esprit qu'il a invité toutes les parties, le jour de l'enterrement de son fils, Gebran Tuéni, probablement le plus triste de sa vie, « d’enterrer la vengeance et la haine et de mettre un terme au cercle vicieux de la violence. »
J’appelle tous ceux qui croient dans ce pays, et tous ceux qui ont espoir qu’un jour le Liban renouera avec les années d’or et pour lequel tant de martyrs ont donné leur vie, de sortir et de crier tout haut: « laissez-moi vivre ! »
Ensemble, jeunesse du Liban, faisions de ce rêve une réalité !
E.C