Le Liban : un patrimoine musical unique dans le monde - 30/12/2012
Pour un petit pays essentiellement montagneux situé à l'extrémité orientale de la Méditerranée et qui compte moins de cinq millions d’habitants, le Liban a toujours été connu comme le joyau de la Méditerranée. Un pays ; petit par sa superficie, mais grand par son talent et sa culture ; le Liban a énormément contribué au rayonnement et au développement de la musique classique et traditionnelle arabe, et à d’autres formes d'expressions artistiques.
Avec le Caire, Beyrouth est l'un des poids lourds de la production musicale arabe. Connu libéral et cosmopolite, avant la guerre civile de 15 ans, qui a tout effacé de son infrastructure ; la scène musicale de Beyrouth est toujours au rendez vous. La production musicale du Liban malgré un rétablissement socio-économique lent et difficile pour le pays des cèdres, continue à rivaliser avec ses voisins du monde arabe.
Au-delà de Beyrouth toutefois, les styles populaires sont encore très vivants au Liban. La danse folklorique typique libanaise, dabké - littéralement «piétinant des pieds", est à la fois une danse communautaire et une danse nationale.
La dabké a souvent été utilisée comme style folklorique, par des chanteurs contemporains tel que Zaki Nassif, Nasri Chamseddine et Fairouz.
Dans le temps, avant que des toits de tuiles ne soient installés sur les maisons libanaises, les toits étaient plats et faits de branches d'arbres recouvertes de boue.
Lorsque le changement des saisons arrivait, surtout l'hiver, la boue se fissurait et laissait fuir l’eau de pluie. Le toit avait donc besoin d'être réparé. Le propriétaire de la maison appelait ses voisins pour un coup de main « Al-Awneh » et les voisins se rassemblaient sur le toit. Ils se tenaient par la main, formaient une ligne et commençaient à piétiner leurs pieds en marchant sur le toit afin d'ajuster la boue. Après un certain temps, Al-Awneh, est devenu une danse improvisée que l’on a appelé la dabké.
La dabké est aujourd’hui la danse nationale du Liban et les libanais en sont très fiers. Jeunes et vieux, hommes et femmes participent à cette danse festive.
Plusieurs des « fannanines » qui ont laissé leurs empreintes dans le monde de la musique traditionnelle et classique arabe sont libanais, la légendaire Feirouz, les frères Rahbani, Wadii Alsafi, Sabah, Najah Salam, Philimoun Wahbi, Nasri Chamsiddeen, Zeki Naseef, Tawfeeq Albasha , Majida El Roumi, Ziad Rahbani et Marcel Khalifa un chanteur folk, militant et joueur de oud.
A ces légendes s’ajoutent des artistes modernes qui commencent à conquérir le monde entier, comme Carole Samaha, Najwa Karam, Diana Haddad, Nawal Al Zoghbi, Ramy Ayash, Haifa Wehbe, Elissa, Ragheb Alama, Walid Toufic, Wael Kfoury, Amal Hijazi, Nancy Ajram, Melhem Zein, Fadhil Shaker, The 4 Cats, Aasi El Helani et Moniem qui est bien connu pour son extraordinaire talent au Oud et au Buzuq.
De plus, la scène des arts en général est très dynamique au Liban, avec deux festivals culturels internationaux qui ont lieu tous les étés :
- le Festival de Baalbek, qui a lieu dans les temples romains de Jupiter et de Bacchus dans la région de la Bekaa
- le Festival de Beittedine, dans la région du Chouf ; qui se tient dans le glorieux Palais de Beiteddine construit par l’Emir Bachir Chehab II, datant du 19ème siècle.
En plus des artistes internationaux, le Festival de Beiteddine a présenté en 2005 l'une des sommités de la scène intellectuelle et artistique libanaise, Marcel Khalife. Apportant une rigueur intellectuelle à la musique ainsi qu'un engagement politique distinct, le joueur de oud, chanteur et compositeur Marcel Khalife a été surnommé le Bob Dylan du Liban. Ce dernier a durant toute sa vie étroitement collaboré avec l’écrivain palestino- américain Edward Saïd.
Toutefois, le traditionnel n’est plus maitre chez lui au Liban. La vague occidentale en terme de modernité musicale touche le Liban depuis déjà une décennie. Dans le domaine de la pop libanaise, il y a un nouvel artiste littéralement toutes les deux semaines. Avec la multiplication des chaines pop, et aussi le succès des émissions comme Star Academy et Superstar, des jeunes chanteurs apparaissent du jour au lendemain.
De nombreux artistes libanais, tel que Ragheb Alama, qui a plus de 13 albums en son nom et Carole Samaha qui porte en elle quelque chose de Fairouz en ce qui concerne le théâtre musical ; ont atteint une grande notoriété dans tout le Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Une des artistes les plus hautement considérées du pop libanais est Najwa Karam qui allie pop moderne avec le style montagnard « jebeli, » et qui a connu une grande popularité en 2007 après l'enregistrement d'un duo avec l’éternel Wadih el Safi.
La musique est un des piliers de la culture libanaise et joue un rôle primordial dans les traditions culturelles et religieuses au Liban depuis des millénaires. En plus de la voix et de la musique traditionnelle, on incorpore des instruments comme le oud, le Derbakki (une sorte de tambour aussi connu comme la tableh), et le Ney qui font rayonner la culture libanaise dans le monde.
E.C
Avec le Caire, Beyrouth est l'un des poids lourds de la production musicale arabe. Connu libéral et cosmopolite, avant la guerre civile de 15 ans, qui a tout effacé de son infrastructure ; la scène musicale de Beyrouth est toujours au rendez vous. La production musicale du Liban malgré un rétablissement socio-économique lent et difficile pour le pays des cèdres, continue à rivaliser avec ses voisins du monde arabe.
Au-delà de Beyrouth toutefois, les styles populaires sont encore très vivants au Liban. La danse folklorique typique libanaise, dabké - littéralement «piétinant des pieds", est à la fois une danse communautaire et une danse nationale.
La dabké a souvent été utilisée comme style folklorique, par des chanteurs contemporains tel que Zaki Nassif, Nasri Chamseddine et Fairouz.
Dans le temps, avant que des toits de tuiles ne soient installés sur les maisons libanaises, les toits étaient plats et faits de branches d'arbres recouvertes de boue.
Lorsque le changement des saisons arrivait, surtout l'hiver, la boue se fissurait et laissait fuir l’eau de pluie. Le toit avait donc besoin d'être réparé. Le propriétaire de la maison appelait ses voisins pour un coup de main « Al-Awneh » et les voisins se rassemblaient sur le toit. Ils se tenaient par la main, formaient une ligne et commençaient à piétiner leurs pieds en marchant sur le toit afin d'ajuster la boue. Après un certain temps, Al-Awneh, est devenu une danse improvisée que l’on a appelé la dabké.
La dabké est aujourd’hui la danse nationale du Liban et les libanais en sont très fiers. Jeunes et vieux, hommes et femmes participent à cette danse festive.
Plusieurs des « fannanines » qui ont laissé leurs empreintes dans le monde de la musique traditionnelle et classique arabe sont libanais, la légendaire Feirouz, les frères Rahbani, Wadii Alsafi, Sabah, Najah Salam, Philimoun Wahbi, Nasri Chamsiddeen, Zeki Naseef, Tawfeeq Albasha , Majida El Roumi, Ziad Rahbani et Marcel Khalifa un chanteur folk, militant et joueur de oud.
A ces légendes s’ajoutent des artistes modernes qui commencent à conquérir le monde entier, comme Carole Samaha, Najwa Karam, Diana Haddad, Nawal Al Zoghbi, Ramy Ayash, Haifa Wehbe, Elissa, Ragheb Alama, Walid Toufic, Wael Kfoury, Amal Hijazi, Nancy Ajram, Melhem Zein, Fadhil Shaker, The 4 Cats, Aasi El Helani et Moniem qui est bien connu pour son extraordinaire talent au Oud et au Buzuq.
De plus, la scène des arts en général est très dynamique au Liban, avec deux festivals culturels internationaux qui ont lieu tous les étés :
- le Festival de Baalbek, qui a lieu dans les temples romains de Jupiter et de Bacchus dans la région de la Bekaa
- le Festival de Beittedine, dans la région du Chouf ; qui se tient dans le glorieux Palais de Beiteddine construit par l’Emir Bachir Chehab II, datant du 19ème siècle.
En plus des artistes internationaux, le Festival de Beiteddine a présenté en 2005 l'une des sommités de la scène intellectuelle et artistique libanaise, Marcel Khalife. Apportant une rigueur intellectuelle à la musique ainsi qu'un engagement politique distinct, le joueur de oud, chanteur et compositeur Marcel Khalife a été surnommé le Bob Dylan du Liban. Ce dernier a durant toute sa vie étroitement collaboré avec l’écrivain palestino- américain Edward Saïd.
Toutefois, le traditionnel n’est plus maitre chez lui au Liban. La vague occidentale en terme de modernité musicale touche le Liban depuis déjà une décennie. Dans le domaine de la pop libanaise, il y a un nouvel artiste littéralement toutes les deux semaines. Avec la multiplication des chaines pop, et aussi le succès des émissions comme Star Academy et Superstar, des jeunes chanteurs apparaissent du jour au lendemain.
De nombreux artistes libanais, tel que Ragheb Alama, qui a plus de 13 albums en son nom et Carole Samaha qui porte en elle quelque chose de Fairouz en ce qui concerne le théâtre musical ; ont atteint une grande notoriété dans tout le Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Une des artistes les plus hautement considérées du pop libanais est Najwa Karam qui allie pop moderne avec le style montagnard « jebeli, » et qui a connu une grande popularité en 2007 après l'enregistrement d'un duo avec l’éternel Wadih el Safi.
La musique est un des piliers de la culture libanaise et joue un rôle primordial dans les traditions culturelles et religieuses au Liban depuis des millénaires. En plus de la voix et de la musique traditionnelle, on incorpore des instruments comme le oud, le Derbakki (une sorte de tambour aussi connu comme la tableh), et le Ney qui font rayonner la culture libanaise dans le monde.
E.C