لا للعنف ضد المرأة
STOP ! A la violence contre le femmes
Violence Contre les Femmes : « Kafa ! » - 18/01/2013
Les femmes représentent une grande partie de la population libanaise. Toutefois elles sont souvent sous-représentées dans la vie politique officielle, et ont souvent peu d'influence sur la prise de décisions. Dans les régions les moins favorisées du pays, leur manque d'accès à l'éducation et aux ressources les met dans une situation désavantageuse sur la sphère socio-économique.
Tous les jours de nombreuses femmes sont victimes de discrimination, de pauvreté, de violence et d’abus. Cela existe dans tous les pays du monde, mais c’est encore plus flagrant et inquiétant dans des pays comme le Liban, où la loi accorde très peu d’importance à leur bien-être.
Nous savons tous que la question des droits de la femme est actuellement une question qui anime les débats socio-cultuels au Liban et dans tout le monde arabe. Même si le Liban est considéré comme étant assez «libéral», les femmes libanaises ne sont pas traitées de façon équitable, comme elles devraient l’être.
Au Liban, les questions familiales (divorce, la garde des enfants et le mariage) sont régies par les tribunaux religieux. Il n'existe pas de droit civil sur la violence familiale. En fait, l’interprétation de certaines de ces lois religieuses ne sont pas toujours en conformité avec les normes fondamentales des droits de l'homme et placent souvent les femmes dans une position subalterne à leurs époux.
En outre, le Code pénal libanais ne condamne pas le viol conjugal et accepte d’exonérer un agresseur ou auteur de tout viol si ce dernier accepte d’épouser sa victime.
Mais tout cela commence à changer. En 2010, KAFA («Assez» en arabe), une ONG libanaise qui se bat pour les droits de femmes, a présenté un projet de loi pour protéger les femmes contre la violence conjugale. Le projet de loi non seulement criminalise toutes les formes de violence familiale, physique, sexuelle, psychologique, verbale et économique - mais comprend également plusieurs dispositions visant à protéger et autonomiser les femmes et les filles au sein de la famille.
Récemment une campagne publicitaire qui dénonce la subordination des femmes et la violence subie par ces dernières a été lancée sur la chaine libanaise LBC. Cette campagne a pris la forme d’un appel par les différentes communautés religieuses du pays à arrêter la violence et l’agression envers les femmes avec la devise :
لا للعنف ضد المرأة
La mobilisation est générale. Des acteurs de la population civile, religieuse et politique sont en train d’agir pour la protection et l’émancipation des femmes.
En avant… le temps de l’action est venu !
E.C
Tous les jours de nombreuses femmes sont victimes de discrimination, de pauvreté, de violence et d’abus. Cela existe dans tous les pays du monde, mais c’est encore plus flagrant et inquiétant dans des pays comme le Liban, où la loi accorde très peu d’importance à leur bien-être.
Nous savons tous que la question des droits de la femme est actuellement une question qui anime les débats socio-cultuels au Liban et dans tout le monde arabe. Même si le Liban est considéré comme étant assez «libéral», les femmes libanaises ne sont pas traitées de façon équitable, comme elles devraient l’être.
Au Liban, les questions familiales (divorce, la garde des enfants et le mariage) sont régies par les tribunaux religieux. Il n'existe pas de droit civil sur la violence familiale. En fait, l’interprétation de certaines de ces lois religieuses ne sont pas toujours en conformité avec les normes fondamentales des droits de l'homme et placent souvent les femmes dans une position subalterne à leurs époux.
En outre, le Code pénal libanais ne condamne pas le viol conjugal et accepte d’exonérer un agresseur ou auteur de tout viol si ce dernier accepte d’épouser sa victime.
Mais tout cela commence à changer. En 2010, KAFA («Assez» en arabe), une ONG libanaise qui se bat pour les droits de femmes, a présenté un projet de loi pour protéger les femmes contre la violence conjugale. Le projet de loi non seulement criminalise toutes les formes de violence familiale, physique, sexuelle, psychologique, verbale et économique - mais comprend également plusieurs dispositions visant à protéger et autonomiser les femmes et les filles au sein de la famille.
Récemment une campagne publicitaire qui dénonce la subordination des femmes et la violence subie par ces dernières a été lancée sur la chaine libanaise LBC. Cette campagne a pris la forme d’un appel par les différentes communautés religieuses du pays à arrêter la violence et l’agression envers les femmes avec la devise :
لا للعنف ضد المرأة
La mobilisation est générale. Des acteurs de la population civile, religieuse et politique sont en train d’agir pour la protection et l’émancipation des femmes.
En avant… le temps de l’action est venu !
E.C