Le Liban, où en est-il après 69 ans ? - 22/11/2012
En 2013, à travers les élections parlementaires -les plus importantes de la nation- les citoyens libanais auront à prendre une décision au sein d'un Moyen Orient de plus en plus mouvementé. Le peuple libanais choisira-t-il, par le biais du 8 Mars, de s'affirmer au sein d'une Ligue arabe en pleine transformation, ou tentera-t-il par l'intermédiaire de l’actuelle opposition, le 14 Mars, de rapprocher le Liban de l’Occident? Les enjeux sont multiples, et les citoyens libanais risquent encore une fois de partir aux urnes avec pour seules influences leurs religions respectives, leur ville d'origine et l'opinion générale transmise au sein de la famille par ses doyens, anciens combattants.
Si une chose diffère surtout les mesures envisagées par les deux blocs, c'est la position qu'ils comptent prendre face au monde Arabe et à l'Etat hébreu. Ainsi la coalition du 8 Mars croit fervemment au rapprochement Libano-arabe tandis que la coalition du 14 Mars penche en faveur d’un rapprochement avec l’Occident et éventuellement d’un dialogue israélo-libanais jugé nécessaire pour l’apaisement des tensions. En effet, la menace Israélienne inquiète encore avec l’Etat hébreu qui aujourd’hui affirme à nouveau sa non-intention de répondre aux exigences de la communauté internationale et rappelle son potentiel agressif non seulement à Gaza mais aussi à l’Iran, et possiblement à Hassan Nasrallah, dirigeant du Hezbollah.
Il est clair que les relations internationales définissent au Liban les motivations générales des deux blocs, et ce peuple qui ira voter au printemps prochain est susceptible d'oublier que sa situation intérieure est en train de se détériorer. La crise économique, dirait-on là-bas, a frappé le Liban comme le reste du monde. Mais une crise ne passe pas sans prise de mesures, et là réside le danger qui menace le Liban. Une augmentation de la TVA, l’absence d’électricité permanente (sans les indispensables moteurs) et une explosion du prix du pétrole alors qu'une source d'or noir est découverte dans la mer méditerranée n’alarment que très peu les libanais, qui noient leur mécontentement dans leurs divagations politiques. Pourtant, les libanais établis à l'étranger remarquent bel et bien lors de leurs passages au Pays du Cèdre l'aggravation de la situation générale de leur nation. Mais cette diaspora libanaise, s’élevant à douze millions d’âmes face aux quatre millions résidant au Liban n'a fait jusqu'ici que très peu en faveur de son pays d'origine. Le scepticisme grandit et les espoirs de refaire du Pays des Cèdres ce qu’il était avant la guerre semblent s’être évanouis depuis la mort du Premier ministre Rafik Hariri, en 2004.
Aujourd’hui le Liban fête soixante-neuf ans d’indépendance. Mais qu’a-t-il vraiment accompli depuis 1943 ?
C.G
Si une chose diffère surtout les mesures envisagées par les deux blocs, c'est la position qu'ils comptent prendre face au monde Arabe et à l'Etat hébreu. Ainsi la coalition du 8 Mars croit fervemment au rapprochement Libano-arabe tandis que la coalition du 14 Mars penche en faveur d’un rapprochement avec l’Occident et éventuellement d’un dialogue israélo-libanais jugé nécessaire pour l’apaisement des tensions. En effet, la menace Israélienne inquiète encore avec l’Etat hébreu qui aujourd’hui affirme à nouveau sa non-intention de répondre aux exigences de la communauté internationale et rappelle son potentiel agressif non seulement à Gaza mais aussi à l’Iran, et possiblement à Hassan Nasrallah, dirigeant du Hezbollah.
Il est clair que les relations internationales définissent au Liban les motivations générales des deux blocs, et ce peuple qui ira voter au printemps prochain est susceptible d'oublier que sa situation intérieure est en train de se détériorer. La crise économique, dirait-on là-bas, a frappé le Liban comme le reste du monde. Mais une crise ne passe pas sans prise de mesures, et là réside le danger qui menace le Liban. Une augmentation de la TVA, l’absence d’électricité permanente (sans les indispensables moteurs) et une explosion du prix du pétrole alors qu'une source d'or noir est découverte dans la mer méditerranée n’alarment que très peu les libanais, qui noient leur mécontentement dans leurs divagations politiques. Pourtant, les libanais établis à l'étranger remarquent bel et bien lors de leurs passages au Pays du Cèdre l'aggravation de la situation générale de leur nation. Mais cette diaspora libanaise, s’élevant à douze millions d’âmes face aux quatre millions résidant au Liban n'a fait jusqu'ici que très peu en faveur de son pays d'origine. Le scepticisme grandit et les espoirs de refaire du Pays des Cèdres ce qu’il était avant la guerre semblent s’être évanouis depuis la mort du Premier ministre Rafik Hariri, en 2004.
Aujourd’hui le Liban fête soixante-neuf ans d’indépendance. Mais qu’a-t-il vraiment accompli depuis 1943 ?
C.G