Malgré les kilomètres qui nous séparent, je reste attachée au Liban
Libano-britannique, j’ai quitté le Liban en Janvier 2001 à l’âge de six ans pour l’Angleterre.
Comme beaucoup ayant perdu espoir dans les opportunités du Liban, mes parents ont été contraints de quitter leur terre natale pour un pays lointain.
J’ai vécu huit ans à Londres et ensuite quatre ans à Dubaï, ce qui m’a permit de baigner dans ce que l’on appelle « la diaspora libanaise ».
Jusqu’aujourd’hui, je me considère membre de cette diaspora. Je suis actuellement étudiante en droit à l’Université d’Exeter au Royaume-Uni où je poursuis un double diplôme en droit commun et civil.
Je ne sais pas où le vent m’emmènera, mais une chose est sûre, un jour je compter reconquérir la terre de mes ancêtres.
Pour moi, retourner au Liban ne signifie pas simplement y passer quelques mois l’année. Je veux y vivre. Rentrer au Liban pour étudier son système et ses instituions et avec un peu plus d’ambitions pouvoir un jour contribuer à sa reforme. Je suis convaincue que seule la jeunesse est capable de reprendre le pays en main et de lui redonner le souffle progressiste qu’il lui faut.
En moi ce trouve un amour viscéral pour ce pays. Je veux à tout prix contribuer à son bien-être.
Le Liban n’est pas parfait et nous voulons tous le voir reprendre sa place à la table des grands et devenir le pays qu’il a le potentiel d’être. Il est de notre responsabilité, nous jeunesse du Liban de redonner à notre pays une raison d’être, et nous diaspora libanaise de redonner espoir à ceux qui n’en n’ont plus.
« ... J’ai mon Liban », disait Gebran
Mon Liban c’est celui de la jeunesse. Une jeunesse qui ne veut pas baisser les bras, qui ne veut pas renoncer, qui ne veut pas se laisser enfermer dans le sectarisme et dans le conservatisme, qui ne veut plus que l'on décide à sa place et que l'on pense à sa place.
Mon Liban, celui dont je rêve ; c’est le Liban du futur. Un beau Liban ; celui qui nous exige de rompre avec les comportements du passé et qui nous pousse vers le progrès.
Natacha Zouein - EDC contributor
Etudiante en droit - Université d’Exeter
Royaume-Uni
Libano-britannique, j’ai quitté le Liban en Janvier 2001 à l’âge de six ans pour l’Angleterre.
Comme beaucoup ayant perdu espoir dans les opportunités du Liban, mes parents ont été contraints de quitter leur terre natale pour un pays lointain.
J’ai vécu huit ans à Londres et ensuite quatre ans à Dubaï, ce qui m’a permit de baigner dans ce que l’on appelle « la diaspora libanaise ».
Jusqu’aujourd’hui, je me considère membre de cette diaspora. Je suis actuellement étudiante en droit à l’Université d’Exeter au Royaume-Uni où je poursuis un double diplôme en droit commun et civil.
Je ne sais pas où le vent m’emmènera, mais une chose est sûre, un jour je compter reconquérir la terre de mes ancêtres.
Pour moi, retourner au Liban ne signifie pas simplement y passer quelques mois l’année. Je veux y vivre. Rentrer au Liban pour étudier son système et ses instituions et avec un peu plus d’ambitions pouvoir un jour contribuer à sa reforme. Je suis convaincue que seule la jeunesse est capable de reprendre le pays en main et de lui redonner le souffle progressiste qu’il lui faut.
En moi ce trouve un amour viscéral pour ce pays. Je veux à tout prix contribuer à son bien-être.
Le Liban n’est pas parfait et nous voulons tous le voir reprendre sa place à la table des grands et devenir le pays qu’il a le potentiel d’être. Il est de notre responsabilité, nous jeunesse du Liban de redonner à notre pays une raison d’être, et nous diaspora libanaise de redonner espoir à ceux qui n’en n’ont plus.
« ... J’ai mon Liban », disait Gebran
Mon Liban c’est celui de la jeunesse. Une jeunesse qui ne veut pas baisser les bras, qui ne veut pas renoncer, qui ne veut pas se laisser enfermer dans le sectarisme et dans le conservatisme, qui ne veut plus que l'on décide à sa place et que l'on pense à sa place.
Mon Liban, celui dont je rêve ; c’est le Liban du futur. Un beau Liban ; celui qui nous exige de rompre avec les comportements du passé et qui nous pousse vers le progrès.
Natacha Zouein - EDC contributor
Etudiante en droit - Université d’Exeter
Royaume-Uni