De l’Emir Bachir Chehab à Walid Beik Joumblatt, les Druzes toujours aussi influents… - 7/12/2012
Au centre de la bataille 14 mars - 8 mars que connaît le Liban actuellement, se trouve Walid Joumblatt, député et leader Druze, et chef du Parti Socialiste Progressiste libanais.
Autrefois, membre fondateur et partisan de la coalition anti-syrienne baptisée 14 mars, constituée suite à l’assassinat du Premier ministre Rafic Hariri; M. Joumblatt rejoint le bloc du 8 mars en 2011 après la chute du gouvernent de Saad Hariri, et aide à la formation d’un nouveau gouvernement dirigé par Najib Mikati.
Aujourd’hui, suite à l’assassinat du Général Wissam Al Hassan, Walid Joumblatt se présente en tant que centriste et tente de mener en partenariat avec le Président de la République Michel Sleiman une action qui vise à résoudre la crise politique dans le pays, en prévoyant un retour au dialogue et l’émancipation du Liban par rapport aux crises régionales.
Il a souvent été dit que là où va le Liban, M. Joumblatt suit; mais à plusieurs reprises, le contraire s’est avéré être vrai.
La capacité de M. Joumblatt à influencer la direction de la politique libanaise est unique pour le chef d’une communauté minoritaire au Moyen-Orient.
Les minorités, à la fois religieuses et ethniques, existent en assez grand nombre dans la région mais jouent souvent un rôle discret dans la politique intérieure de leurs pays respectifs (les exceptions notables étant les Alaouites en Syrie, qui ont gouverné leur pays depuis des décennies et, plus récemment, les Kurdes au nord de l'Irak, qui jouissent d'une certaine autonomie sous le régime démocratique du nouvel Irak).
L'influence de la communauté druze au Liban pourrait sembler de prime abord, et pour les non-initiés, comme une aberration. Pourtant, M. Joumblatt ne fait que perpétuer le rôle de faiseur de rois, joué par la communauté druze au Liban depuis la nuit des temps…
E.C
Autrefois, membre fondateur et partisan de la coalition anti-syrienne baptisée 14 mars, constituée suite à l’assassinat du Premier ministre Rafic Hariri; M. Joumblatt rejoint le bloc du 8 mars en 2011 après la chute du gouvernent de Saad Hariri, et aide à la formation d’un nouveau gouvernement dirigé par Najib Mikati.
Aujourd’hui, suite à l’assassinat du Général Wissam Al Hassan, Walid Joumblatt se présente en tant que centriste et tente de mener en partenariat avec le Président de la République Michel Sleiman une action qui vise à résoudre la crise politique dans le pays, en prévoyant un retour au dialogue et l’émancipation du Liban par rapport aux crises régionales.
Il a souvent été dit que là où va le Liban, M. Joumblatt suit; mais à plusieurs reprises, le contraire s’est avéré être vrai.
La capacité de M. Joumblatt à influencer la direction de la politique libanaise est unique pour le chef d’une communauté minoritaire au Moyen-Orient.
Les minorités, à la fois religieuses et ethniques, existent en assez grand nombre dans la région mais jouent souvent un rôle discret dans la politique intérieure de leurs pays respectifs (les exceptions notables étant les Alaouites en Syrie, qui ont gouverné leur pays depuis des décennies et, plus récemment, les Kurdes au nord de l'Irak, qui jouissent d'une certaine autonomie sous le régime démocratique du nouvel Irak).
L'influence de la communauté druze au Liban pourrait sembler de prime abord, et pour les non-initiés, comme une aberration. Pourtant, M. Joumblatt ne fait que perpétuer le rôle de faiseur de rois, joué par la communauté druze au Liban depuis la nuit des temps…
E.C